• Aujourd'hui j'aimerais vraiment passer outre les mauvais souvenirs pour avancer.
    J'aimerais croire qu'un jour j'aurai le desir de construire, l'envie d'avoir un enfant.
    Dans l'immediat, l'engagement m'effraie, et la maternite est une idee qui me depasse.
    Je suis jeune encore, je laisse le temps faire son oeuvre et effacer les traces du passe...


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  • Les petites sauteries entre amis etaient monnaie courante chez mes parents. Bouffe du samedi soir, musique, alcool...
    Ce soir la, j'avais 10 ans au plus.
    Quelle occasion je ne me souviens plus.
    Mais du haut de mes 10 ans, je savais que quelque chose se tramait entre ce pauvre type et ma mere.
    Je le ressentais du fond de moi meme. Je les voyais faire la danse du paon !
    Pathetique ! Et mon pere dans tout ca ?

    L'heure de dormir, on couche les gosses.
    Impossible de dormir. Je sais qu'il se passe quelque chose ! Je le sens.

    Il est 3h00 passees. Je me releve pour m'en assurer.

    J'arrive dans le salon. Il étaient la tous les deux dans le coin de la fenetre.
    Lui chemise ouverte, pas eu le temps de voir ce qu'ils faisaient, mais leur reaction a suffit !

    Surpris, maladroits, bafouillant...

    J'ai pretendu un mal de tete. A mon grand etonnement ma mere s'est jetee sur les aspirines. Comme si un antalgique allait me faire oublier ! Ce soir la, j'ai compris. Malgre mon age, j'ai compris que ma mere couchait avec un autre homme.
    La nausee m'a envahie, je la ressens toujours aujourd'hui, car la suite de leur histoire est a vomir !





















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  • L'amant de ma mere.
    Histoire un peu compliquee.
    Nous demenageons en normandie. Mon pere prend le train chaque jour. Et y lie connaissance.
    Premier compagnon de voyage : un plombier-chauffagiste debraille, crade, un peu sous evolue.. Bref, pas le genre de type a faire fantasmer une femme.
    Sauf ma mere, vraissemblablement.

    Il entrera dans notre vie, et ne fera qu'empirer les choses.
    Sa femme est alcoolique, un peu retardee du fait d'une meningite mal soignee...
    Ses enfants deviendront les filleuls de mes parents.
    Decor pose, l'enfer peut continuer.



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  • Ca fait du bien.

    Mes maux etaient bien enfermes en moi.
    J'ouvre ma boite, et je vous les laisse.
    Egoistement, je partage ce mal pour qu'il me quitte enfin.
    Je vis avec depuis longtemps, mais du simple fait de deplacer mes vieux demons, je me sens plus legere.
    Qu'ils restent ici, je n'en veux plus, ils sont trop lourds.







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  • Mon frère était un garçon terrible. Notre cas n'était pas suffisemment grave, que lui empirait le sien.
    Quelle idée voler de l'argent à notre mère. Pas pour le principe, tous les gosses le font!
    Mais nous savons que si nous nous éloignons de cette ligne de conduite, nous allons prendre.

    Elle s'en rend compte. Quelle con ! Il a vollé carrément un billet de 50 francs, c'est de l'inconscience, c'est jouer avec sa vie. Il aurait été au bird d'un ravin en équilibre sur un pied que sa situation n'aurait pas été plus dangereuse !

    Il est le petit garçon, mais il a vraiment déconné.

    Elle arrive, elle est en colère, la vitesse du son... nous savons déjà que la bête est furieuse !

    Le tison. Elle a pris le tison ! Elle va le tuer cette fois !
    Comment allait elle s'en servir ? L'empaller, le frapper à la tête, lui briser les tibias ?

    La terreur s'empare de nous, chaque fois.

    L'epaule. Ouf (oui ouf, car elle aurait pu faire pire).
    Les bras. Il est solide, il va résister.
    Mais cette vision me rend dingue.
    Je ne peux pas garder le silence et observer sans ne rien faire ?!

    Elle continue. Ironie de la situation : le tison a cédé avant le garçon !!
    Presque risible ! Le bourreau a abimé son arme !

    Solution de secours : le martinet. Mais pas les lanières : le manche, c'est bien plus drôle ainsi !

    J'interviens : "non, maman, arrête !"

    Scotchée ! La bête est scotchée ! Elle a entendu un bruit !
    Elle se retourne, et par la meme, retourne le sens de son arme. Malgré tout, je suis une petite fille, un manche de bois pourrait me tuer !

    Et vlan, j'ai droit à la rafale. Je sens les lanières de cuir sur mes jambes, elle me chauffent, elles me donnent l'impression d'une multitude d'aiguilles qui viennent se planter dans ma chair.

    Le regard de mon frère, compréhensif, et l'air de dire pourquoi tu as parlé, j'assurais...

    Pourquoi j'ai parlé ? Oui, c'est vrai, il a raison, désormais, je me taierai !




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